FAM (Forum Asile et Migrations, coordination de 120 associations), et devant l’urgence de la situation, la présente analyse voudrait rappeler brièvement les actions des sans papiers, dire qui ils sont, se demander pourquoi ils souhaitent être accueillis dans les églises et enfin réfléchir sur ce que peut signifier, pour les chrétiens et les communautés chrétiennes, accueillir les sans papiers. Elle se base entre autres sur la réflexion menée par une cinquantaine de personnes le 24 avril dernier, dans le cadre d’une journée sur l’accueil des sans papiers dans les églises, organisée à l’initiative de la plate-forme « Chrétiens solidaires ».

" /> [1] « Les migrations Amérique latine – Europe. Quels défis pour l’analyse et les politiques ? » Conférence internationale, Université catholique de Louvain – Groupe OBREAL, 6-7 novembre 2006; « Les migrations Amérique latine – Europe : réalités, concepts débats », Séminaire de recherche, Université catholique de Louvain, 8 novembre 2006. Actes à paraître.

[2] Voir : POULAIN, M., PERRIN, N., SINGLETON, M., THESIM. Towards Harmonised European Statistics on International Migration, UCL-Presses Universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2006.

[3] Voir : BACH, Amandine, YEPEZ DEL CASTILLO, Isabel, « L’Europe, terre d’accueil d’une nouvelle migration de latino-américaine-e-s ? », in La gazette du Sped, n°20, oct. 2006, pp. 3-4.

[4] Ces transferts prennent une part importante dans l’économie financière des pays d’Amérique latine, ils représentent quantitativement plus que l’aide au développement octroyée par les pays du Nord.

[5] Voir « La latinoamericanización de la inmigración en España » en la Revista CuadernosGeográficos de la Universidad de Granada, 2006.

[6] Voir : LORIAUX Florence et Michel, « Une nouvelle ère de grands déplacements humains » in La revue nouvelle, dossier « Immigration et nouveau peuplement européen », n°3, mars 2005, pp. 13-23. Il est également intéressant de constater ici que la libération de la femme, son entrée sur le marché du travail ne se fait que parce qu’une autre femme prend sa place dans l’espace privé. Cela invite à mener une véritable réflexion quant à la répartition actuelle des rôles masculins et féminins au sein du foyer.

[7] Voir à ce sujet la recherche dirigée par Laura Oso Casas à l’Université de la Coruña : « El empresariado etnico como una estrategia de movilidad social para las mujeres inmigrantes », janvier 2003-février 2004.

[8] Au vu des politiques de régularisation en Belgique, seul le mariage constitue en fait une porte d’entrée à la nationalité et à d’autres formes de travail.

[9] Voir l’analyse de Thierry Linard de Guertechin, Globalisation des marchés et migrations internationales, « Documents d’analyse et de réflexions », Centre Avec, 2006. Voir également : BASTENIER, Albert, « Immigration et nouveau peuplement européen », in  La revue nouvelle, dossier « Immigration et nouveau peuplement européen », n°3, mars 2005, pp. 6-12.

[10]  Voir les recherches menées par Andrea T. Torre à l’Université de Gènes et notamment « Il fantasma delle bande. Genova e i giovani latinos », VIII Convegno nazionale dei Centri Interculturali, Reggio Emilia, 21 octobre 2005.

[11] L’usage de la rue comme d’un espace public de rencontre par les migrants fait peur et les gangs sont craints –même si au fond, il y a quelques décennies, les rues de Madrid ou de Gènes étaient aussi utilisées comme des espaces de rencontre par les Espagnols et les Italiens. De même, on ne saurait pas ne pas remarquer les différences, dans nos villes, entre les « beaux » quartiers plongés dans le calme et dont les espaces publics sont le plus souvent déserts et les quartiers de migrants où l’espace public est lieu d’échange et de rencontre.

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