Le 22 décembre 2016

Papahānaumokuākea. Rêves bleus d’une réconciliation avec l’océan

A l’origine de la vie, l’océan est notre premier allié dans la lutte écologique. Quelques engagements pris en 2016 nous donnent l’espoir d’une réconciliation entre l’homme et l’océan…

 Comment l’année 2016 entrera-t-elle dans l’histoire ? Année d’ascension au pouvoir d’une vague de leaders populistes ? Année où le Royaume-Uni a tourné le dos à l’Union européenne ? Année d’attentats ? Année des massacres d’Alep et de Mossoul ? Probablement. Le pessimisme ambiant nous amène à relire notre histoire de cette manière.

Sans contredire cela, nous voudrions inviter à plus de hauteur, ou devons-nous dire, plus de profondeur. Car nous pensons que 2016 sera également retenu comme l’année où l’humanité a décuplé les efforts et accéléré une dynamique pour la préservation du plus vieux et plus grand biotope de la planète, le cœur, le poumon et le rein de notre planète, l’océan. Et puis, trois milliards de personnes dépendent de l’océan pour leur subsistance.

Sagesse originelle et foisonnement de vie
 

Dans la mythologie des peuples natifs hawaiiens, la rencontre entre la déesse mère Papahānaumoku(littéralement : « vaste endroit qui donne naissance aux iles ») et le père céleste Wākea a suscité l’émergence de la vie. Au beau milieu de l’Océan pacifique est né de leur union l’archipel d’Hawaï, également appelé Papahānaumokuākea (prononcez : pah-pah-haah-now-moh-koo-aah-kay-ah). Cette kyrielle d’iles entourée d’une immensité d’eau est considérée comme sacrée.

Ce respect, cette contemplation, cette forme d’appartenance à la terre, manière d’être au monde qui est antinomique à la logique d’exploitation et d’asservissement de la nature, sera notre inspiration, notre utopie pour un rapport restauré à la création. Ce mouvement de création est à prendre au sens littéral, puisque les iles hawaiiennes sont issues d’éruptions volcaniques : en elles, les fonds marins actifs se sont élevés jusqu’à rencontrer l’atmosphère. L’activité volcanique donne la vie en créant des iles et des continents, mais également en nourrissant les fonds océaniques. Près des volcans sous-marins[1], on trouve une biodiversité encore insoupçonnée il y a quelques décennies. Et c’est précisément là que la vie est née il y a 4,1 milliards d’années et y a développé un foisonnement inouï ; les premières formes de vie sur terre ne sont apparues qu’il y a 430 millions d’années.

70,8% de la planète Terre est couverte d’océan. Nous parlons d’océan au singulier et non au pluriel, car il est un, il n’a en lui aucune barrière géographique ; il entoure les continents. Ses biotopes interagissent et ses habitants migrent. L’océan comporte les écosystèmes les plus complexes au monde. En passant de la terre ferme à l’océan, nous passons d’un environnement de deux à trois dimensions. La profondeur moyenne de l’océan est de 3,7 km. Le volume bio-habitable est 300 fois supérieur à celui des habitats terrestres.

Connaitre et comprendre
 

« Il y a trois mots essentiels pour comprendre l’océan : continuité, stabilité et salinité. » Le biologiste Gilles Bœuf à la COP21, sur www.youtube.com/watch?v=7uJiuIB-fU4

La connaissance scientifique des océans connait un immense retard sur celle des terres. Un exemple : à l’heure de l’observation satellitaire ultra-précise de la surface terrestre, on estime que 20% seulement des fonds marins sont déjà cartographiés… Plus généralement, il a fallu attendre les années 1960 et 1970 pour que la communauté scientifique multiplie ses observations et mesures océaniques. Depuis, une nouvelle discipline scientifique est née : l’océanographie tente une articulation interdisciplinaire et holistique entre géologie, météorologie, climatologie, chimie, biologie et ingénierie maritimes, pour étudier les phénomènes naturels mais aussi les interférences et perturbations causées par l’homme.

Au risque de nous répéter, redisons la complexité inouïe des écosystèmes marins. On estime aujourd’hui que 91% de la vie océanique reste à découvrir. La variété extraordinaire des différents planctons[2] végétaux et animaux, dont le krill (petites crevettes d’eau froide) est probablement l’espèce la plus emblématique, sont la base d’une immense chaine alimentaire océanique. Mais cette structure pyramidale est fragile.

La résilience des écosystèmes marins, c’est-à-dire leur capacité de résister et de surmonter les stress environnementaux déterminera le futur de la vie océanique. L’homme occasionne des niveaux de stress et une addition de ceux-ci sur les milieux marins sans précédent : réchauffement climatique, pollutions chimiques (métaux lourds, pétrole, …), acidification des océans, surpêche, pollution aux (micro)plastiques, destructions d’habitats. Tout cela affecte l’écosystème marin et ses diverses ressources halieutiques[3].

La science nous apprend aussi le rôle crucial de l’océan dans la mitigation des changements anthropiques. Il maintient le climat de notre planète en absorbant les fluctuations. L’océan absorbe 93% de l’excédent de chaleur causé par l’homme et 30% des émissions de CO² dues à l’homme, il retire de l’air les particules fines, il dégrade bien des pollutions.

Déraison industrielle
 

« Ce qui caractérise notre époque, c’est la perfection des moyens et la confusion des fins. » Albert Einstein

Nous avons longtemps cru que l’activité humaine n’a que peu d’effets sur les océans. C’était notre ignorance et l’incroyable immensité des volumes océaniques qui nous faisaient croire qu’on pouvait l’utiliser, s’en servir et y décharger nos déchets sans effets de retour. Il n’en est pourtant rien. L’acidité de l’océan a augmenté de 30% depuis 250 ans[4]. La biodiversité a diminué. L’océan, sa vie et ses ressources halieutiques ne sont pas infinis, et l’humanité a pris du temps à comprendre que ses actions pouvaient perturber voire détruire les écosystèmes marins et la vie océanique. L’océan a aujourd’hui plus de mal à remplir cette fonction de mitigation.

La prise de conscience des effets de l’homme sur l’océan a commencé tout en haut de la pyramide écologique, avec la chasse industrielle aux baleines. Entamée dès le 16e siècle, celle-ci a connu un pic de 50.000 prises par an dans les années 1930, puis la raréfaction des baleines et l’effondrement de ce secteur de pêche et d’industrie ont donné un premier grand coup de projecteur sur la gestion de l’océan par l’homme.

En 1950, 1% des hautes mers était utilisée pour la pêche de poissons marins, puis 33% en 1980 et 63% en 2006. Toujours en 1950, 0% des espèces de poissons marins n’était surexploité ou épuisé ; en 1980, 39% des espèces l’étaient et en 2006, 87%[5]. Il y a aujourd’hui une forte surcapacité des flottes de navires de pêche industrielle. Et cette exploitation est très inégale : les flottes de cinq pays (Japon, Corée du Sud, Taiwan, Espagne, Etats-Unis) se partagent 50% du chiffre d’affaires de la pêche en haute mer. Par ailleurs, on estime que 18% de la pêche est illégale, non déclarée et non réglementée. L’homme n’a jamais produit autant de plastiques et une bonne partie se retrouve dans l’océan : 15% en surface, 15% en suspension et 70% sur les fonds marins. 33% du pétrole consommé aujourd’hui provient de zones sous-marines – les risques liés à une telle activité sont immenses, en témoigne l’explosion de Deepwater Horizon (2010), cette plateforme pétrolière de BP qui provoqua une pollution sans précédent du Golfe du Mexique. L’homme est en train de rapidement détruire ce que la nature a construit en plusieurs milliards d’années[6].

Papahānaumokuākea
 

« Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. » Mahatma Gandi

Si un reporter devait demander en rue la plus grande réalisation de Barack Obama, peu de gens répondraient Papahānaumokuākea. Papahānaumokuākea est le nom d’une énorme réserve naturelle classée en 2016 : il s’agit des eaux qui entourent les iles qui s’étendent dans l’océan Pacifique entre les grandes iles hawaiiennes et les iles Midway, sur près de 2.000 km de longueur. Toute la zone économique exclusive[7] du nord-ouest de ces archipels est déclarée en août 2016 aire marine protégée (AMP) soit 1.508.870 km², l’équivalent du Benelux, de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne réunis.

Carte du Papahānaumokuākea Marine National Monument (2016). Source : NOAA-www.papahanaumokuakea.gov.

La protection de cet espace est le résultat d’un lobby intense[8] de la population native d’Hawaï, d’associations de défense des océans et de scientifiques, auprès de trois présidents américains successifs, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama, lui-même originaire d’Hawaï. Elle aura des effets sur la biodiversité de l’ensemble de l’océan Pacifique, notamment sur les oiseaux marins, cétacés, thons, requins et tortues et sur des milieux marins particulièrement menacés tels que les récifs de corail.

Mer de Ross
 

« Quel poète chantera jamais la splendeur de ce monde polaire ? Quel langage humain pourra jamais évoquer sa magie ? Nous restons sous le charme de ce spectacle que l’imagination est impuissante à concevoir, que ma plume ne saurait décrire. Plus qu’en aucun pays de la terre, la lumière ici a des caprices imprévus et merveilleux : le monde morne et désolé, qui nous enclave, soudain, comme sous la baguette d’un magicien, elle le transforme en un séjour féérique, aux éblouissements de rêve. » Adrien de Gerlache de Gomery

A cette annonce allait s’ajouter une deuxième. En octobre 2016, les pays membres de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique[9] (appelé CCAMLR d’après l’acronyme anglais) se sont mis d’accord[10] pour protéger 1,55 million de km² en mer de Ross (située au sud de la Nouvelle Zélande) contre les activités dites anthropiques, c’est-à-dire toute activité humaine qui met des pressions sur l’environnement. Cette décision suit un lobby et un débat intenses au sein de la CCAMLR depuis 2011. Les diplomaties européenne, américaine, australienne et néozélandaise, le lobby environnementaliste et les scientifiques ont usé de tous arguments pour convaincre la Chine (2015) et puis la Russie (2016) de créer ce sanctuaire marin. Le revirement russe semble finalement confirmé par d’autres actes de protection, puisque Vladimir Poutine a déclaré 2017 année de l’écologie. Il est encore trop tôt pour dire si ce revirement correspond à un changement de mentalités durable.

La Mer de Ross est appelée le « dernier océan », parce qu’elle est considérée comme l’écosystème marin le moins altéré par l’homme. On estime que cette mer est l’habitat de 16.000 espèces animales. Ses eaux, à nouveau en terrain volcanique, sont considérées comme les plus riches en krill et en plancton, nourrissant de nombreux poissons, phoques, baleines et pingouins.

La CCAMLR a vu le jour en 1982, dans le cadre du système du Traité de l’Antarctique, afin de conserver au mieux la vie marine en Antarctique et, en particulier, de protéger les eaux de l’intérêt croissant suscité par le krill, l’une des principales ressources de l’écosystème de l’Antarctique. La CCAMLR est une commission internationale qui réunit les 25 pays signataires du Traité de l’Antarctique et les 11 autres pays qui y ont adhéré. Pour rappel, le Traité de l’Antarctique, signé en 1958 par 12 pays dont la Belgique, désigne le continent antarctique comme réserve naturelle consacrée à la paix et à la science. Il désigne tout un système de gestion de la surface terrestre et maritime (à l’exception des hautes mers) sous le 60e degré de latitude sud. Le Traité est mondialement accepté comme faisant autorité, mais il expire en 2048. Les convoitises de différents pays pourraient se matérialiser par des revendications effectives et le début des exploitations commerciales des ressources minérales. Gageons que la conclusion d’un accord sur la protection de la Mer de Ross engagera les parties prenantes à continuer à prendre le parti de l’humanité, de la planète et de la faune et la flore antarctiques.

Carte de signature de la constitution de l’aire marine protégée de Mer de Ross. Source : CCAMLR.

Le contraste des côtes d’Afrique de l’Ouest
 

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.» Proverbe africain également attribué à Antoine de Saint-Exupéry[11]

Si les puissants de ce monde prennent (enfin) des mesures de protection, il n’en va pas de même pour certains des pays les plus pauvres. Ainsi, réputées une des zones de pêche les plus riches du monde, les eaux d’Afrique de l’Ouest sont en train de se vider de leurs ressources halieutiques. A titre d’exemple, pour la Guinée on estime que 90% de la vie marine est perdue. Les flottes européennes et asiatiques se sont jointes aux pêcheurs locaux. En réalité, différents gouvernements des pays côtiers d’Afrique ont vendu des droits de pêche à des flottes industrielles. Mais l’absence de contrôle et de plans de gestion halieutique ne font que vider ces eaux de leur vie. Le poisson s’exporte et les Etats africains n’empochent qu’une fraction des revenus.

Des associations comme Greenpeace demandent que la pêche soit déclarée et régulée, qu’elle utilise des méthodes non destructrices, que la présence de flottes étrangères soit régulée et surveillée, que des réserves marines soient imposées, que la pêche vise en premier lieu la sécurité alimentaire des pays concernés et que la gestion des eaux soit régionalisée. Il reste malgré tout encore beaucoup de chemin à parcourir.

The times, they are a-changin’ ?[12]
 

« And so in formal sort of ways, our third ocean conference comes to an end this afternoon, but I will say to you I don’t think this is an end. I think this is a beginning. And I think we are going to, all of us, share a new voyage of environmental stewardship, environmental leadership, and we are going to be informed by unassailable science. We’re going to be driven by an awakened and global constituency. We’re going to be motivated by the fact that when the very health of our planet is at stake, delay, denial, and neglect have no place on the agenda.» John Kerry à la clôture de la conférence “Our Ocean”, 16 septembre 2016, https://www.state.gov/secretary/remarks/2016/09/262048.htm.

Nous avons mis en lumière le rôle de Barack Obama, mais il serait plus précis d’y inclure son Secrétaire d’Etat John Kerry. Cet ancien avocat passionné des océans a réuni en juin et en septembre 2016 deux grandes conférences de protection des océans. Ses initiatives ont non seulement permis d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le besoin urgent de promouvoir la santé des océans, et de se pencher sur les questions de la pêche durable, de la pollution en mer et de l’acidification, mais également de récolter des engagements concrets de protection d’aires marines[13].

Et plus largement, il semble y avoir une accélération dans le mouvement de conservation d’aires marines, jusqu’à présent surtout encore dans les eaux sous juridiction nationale. Ci-dessous, nous classons les plus grandes aires marines protégées et leur année d’instauration :

Source : www.mpatlas.org.

Si ces nouvelles n’ont pas fait le buzz dans nos médias belges, c’est parce que cela concerne des recoins si éloignés du globe et que leur protection ne suscite pas beaucoup d’opposition – hormis quelques gros acteurs de la pêche industrielle. En termes économiques, nous dirions que, en instaurant ces réserves marines, l’humanité cueille les fruits en bas de l’arbre. Ce sera plus difficile de protéger des parties de l’océan qui représentent des intérêts économiques plus immédiats, tels que nos littoraux et des zones d’exploitation économique ou touristique. Pour protéger ces zones-là, il faudra fondamentalement changer deux éléments. Il faudra adapter le processus décisionnel pour prendre en compte les avis des différents acteurs de la société qui s’impliquent, s’intéressent ou vivent de l’océan, et réfléchir le cas échéant aux mesures compensatoires. Et puis il faudra également changer la gouvernance de ces lieux, en particulier la surveillance et le contrôle.

Mais la majeure partie des océans ne tombe pas sous une juridiction nationale. En effet, 64% de l’océan est qualifié de « haute mer », ce qui signifie qu’elle est à tout le monde et à personne. A notre avis, la protection des hautes mers est un des premiers enjeux écologiques planétaires du 21e siècle. La solution devra passer par la diplomatie internationale, plus particulièrement au sein des Nations unies. Un enjeu de gouvernance que nous éclairons dans l’analyse « L’ONU et l’océan. Le long chemin de l’anarchie à la gouvernance mondiale »[14]. Nous attendons du gouvernement belge et de sa société civile qu’ils se situent dans la lignée du rôle assumé dans le Traité de l’Antarctique (1958), celui de défendre l’intérêt général de l’humanité et de la planète.

Enfin, cet enjeu de gouvernance ne pourra pas porter de fruits sans prise de conscience préalable. Intéressons-nous donc à l’océan, à la vie marine, aux requins, aux baleines, aux tortues, aux dauphins, au krill, aux pingouins, au corail, aux cheminées volcaniques hydrothermales, à la banquise… parlons-en et regardons cela avec ce rapport au monde inspiré de Papahānaumokuākea. Nous aussi, nous sommes nés de la mer.

Notes :

  • [1] Le nombre de volcans sous-marins est estimé à 1,5 million, soit mille fois plus que les volcans terrestres.

    [2] Mot générique qui désigne l’ensemble des organismes végétaux et animaux vivant en suspension apparente dans l’eau.

    [3] Nous avons hésité à utiliser ce terme peu connu. Halieutique est le terme scientifique utilisé pour parler des ressources vivantes aquatiques. Le terme de « gestion halieutique » prend en compte le maintien de l’équilibre de l’écosystème. Elle détermine notamment la politique de pêche. Ses connaissances se situent à l’intersection de différents domaines scientifiques et économiques.

    [4] L’océan maintient la santé et la productivité de ses systèmes. Mais la capacité de l’océan à continuer de fournir ces services écosystémiques essentiels est compromise, car l’augmentation de sa température diminue sa capacité à transporter l’oxygène. L’absorption croissante de dioxyde de carbone provoque une acidification de l’océan, et des changements sans précédent des conditions chimiques et physiques affectent déjà la répartition et l’abondance des organismes et des écosystèmes marins. C’est la vie même de l’océan mondial, depuis le plus petit des phytoplanctons jusqu’à la plus grosse des grandes baleines, qui est touchée.

    [5] Calculs issus du Rapport 2015 de la Commission Océan Mondial, basés sur Pauly, D. (2006), « Major trends in small-scale marine fisheries, with emphasis on developing countries, and some implications for the social sciences ». Maritime Studies (MAST), vol. 4, n° 2.

    [6] Plus de statistiques peuvent être trouvées sur le site des Nations unies dédié aux questions océaniques : www.oceansatlas.org.

    [7] La zone économique exclusive (ZEE) désigne les eaux avoisinantes aux eaux territoriales et dont la gestion incombe aux Etats. S’il n’y a pas de frontières nationales immédiates, il s’agit généralement d’une zone large d’environ 370 km.

    [9] Pour une introduction plus générale sur l’ensemble de la législation découlant du Traité de l’Antarctique, nous renvoyons à une analyse du Centre Avec de 2015, « La gouvernance planétaire de l’Antarctique », www.centreavec.be/site/la-gouvernance-planetaire-de-l-antarctique.

    [12] « Les temps changent », titre d’une chanson emblématique du récent Prix Nobel de la Littérature Bob Dylan.

    [13] Voir la liste impressionnante d’engagements pris : https://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2016/09/262042.htm.

    [14] Voir l’analyse sur www.centreavec.be.